[BG] Lobo
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[BG] Lobo
BG de Lobo : Ce BG narratif ne devra en aucun cas être utilisé en jeu hormis par les MDs évidement. En revanche, si vous souhaitez le lire pour le plaisir alors j'espère de tout coeur qu'il saura vous distraire.
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La détonation caractéristique d’un blaster fit vibrer l’air et une couverture remua faiblement à coté de Lobo. Elle sursauta à peine, les règlements de comptes étaient monnaie courante par ici … La seule question qui demeurait c’était « combien ? ». Combien de corps gisaient morts et combien le contenu de leurs poches pouvait rapporter au premier qui les découvrirait ?
On pouvait se faire pas mal avec quelques cadavres, certains « chercheurs » des hautes sphères offraient de véritables petites fortunes pour ces restes de moins que rien. C’était ça, les bas quartiers de Nar Shaddaa : des contacts, des combines, des chiffres… les principes qui faisaient d’ordinaire une société respectable avait été perdus entre deux poubelles depuis longtemps, ici la vie ça ne comptait pas, pas quand abattre un réfugié malade revenait moins cher que d’acheter une cible.
La plupart des gens que connaissait Lobo aurait vendu père et mère pour une poignée de crédits, à vrai dire elle-même n’aurait pas hésité une seconde s’ils ne l’avaient pas pris de vitesse. A huit ans, les parents de Lobo avaient estimé que le meilleur avenir possible pour leur fille était la danse, pas vraiment original pour une Twi’lek mais les Hutts avaient offert suffisamment pour effacer toute hésitation semblait-il… Quoi qu’il en soit, ce fameux destin ne s’était jamais réalisé et encore aujourd’hui Lobo ignorait si elle devait sans réjouir ou le regretter : à peine arrivée sur la Lune des contrebandiers, Booza, le Hutt qui avait réglé la facture s’était fait bousillé, ce crétin visqueux avait trouvé intelligent d’oublier de payer un IG, le genre d’âneries qu’on ne fait pas deux fois dans une vie, fusse-t-on hutt. Réduit à l’état de purée, il lui était difficile de s’intéresser à la danse. Lobo avait profité du bordel innommable qui avait suivis la mort tragique de son geôlier pour s’enfuir.
Le moins qu’on puisse dire c’est que la vie sur Nar Shaddaa est loin d’être rose, alors quand vous avez huit ans, pas un crédit en poche et pas plus de vêtement qu’un wookie, ça devient réellement compliqué.
Pourtant, elle était toujours là, cinq années standards c’était écoulées depuis la mort de sa limace de maître, une gamine perdue dans un monde sans pitié, Lobo n’était pas naïve et savait qu’elle ne devait sa survie qu’à deux choses : sa volonté et la chance. Un homme lui avait dis un jour : «Pour vivre comme tu le fais, il faut avoir un sacré instinct de survie ou beaucoup de chance, à moins que ce ne soit la Force ? » Lobo n’avait aucun idée de ce que pouvait être la Force, en revanche l’homme s’était révélé être un joli coup : 70 crédits dans les poche et un médaillon étrange. Ce stupide médaillon n’avait en lui-même aucune valeur mais il avait appartenu au premier homme qu’elle avait tué et en un sens il était important. Ce n’est pas le genre de choses qui s’offre le luxe d’une explication concrète, on le sent et c’est tout. Avec le temps, Lobo avait compris que la discrétion et la rapidité seraient ses alliées les plus sures, ajouter à cela l’agilité naturelle d’une enfant de son age, à 13 ans Lobo possédait déjà un corps apte à se défendre et un esprit rusé.
La jeune fille leva les yeux et aperçu Nal Hutta, vue d’ici, entre deux gratte-ciels miteux, cette planète avait des airs de paradis… Le « Glorieux joyeux » n’offrait aucun paysage qui ressembla de prêt ou de loin à un monde agréable : des spatio-ports, des buildings, des quartiers qui ressemblaient plus à des arènes pour les gangs locaux qu’à de véritables lieux de résidences… Néanmoins, Lobo ne détestait pas cette lune, quand on se résignait à y vivre, se ballet de vie et de mort qui la composait avait quelque chose de rassurant : comme s’il était possible de se confondre dans ce décor, à l’abris comme dans les bras d’une mère, une mère sans pitié, certes, mais une mère quand même.
Le tueur se glissa hors des ombres de la ruelle et apparut à la faible lueur que dispensait les phares d’un vieux speeder en ruine. Lobo arrivait à peine à distinguer ses traits : un rodien, elle en était sur, l’individu glissa son blaster fumant dans un holster nickel et balaya la place du regard.
Il ne voyait rien, à sa gauche une barrière déglinguée empêchait les clodos de la fosse de tomber encore plus bas, à sa droite un foutoir composé de morceaux de vaisseaux et de couvertures devait servir d’abris à quelques dépravés… Rien qui ne mérita vraiment son attention.
Il posa sa main sur la crosse de son blaster dernier cri et fut rassuré de le sentir sous ses doigts, prêt à prendre une nouvelle vie si l’envie lui en prenait.
Quelque chose remua sous une des couvertures, vif comme l’éclair il dégaina et tira trois fois « Bswoo, bswoo, bswoo ! », la chose qui avait bougé était morte avant d’avoir compris ce qui se passait. Gulwi se félicita intérieurement de son adresse et le sentiment de puissance qui l’enivrait à chaque nouveau meurtre revint encore une fois, comme il aurait aimé que d’autres habitants essayent de l’arrêter, essayer seulement… Il les aurait tous carbonisé sur place ! Pour ça, la fosse était le terrain de chasse idéal, tout le monde se foutait bien de ce qui s’y passait tant que ça ne remontait pas dans les quartiers supérieurs.
Après avoir attendu une minute que quelqu’un d’autre se montre il dut se résigner et reparti vers Luji’tel, un bar miteux de la fosse. Le propriétaire, un trandoshan à l’age avancé organisait des passages vers les docks pour la « modique » somme de 2 000 crédits, autant dire qu’aucun habitant de la fosse n’en sortirait par ce moyen mais certains chasseurs de primes ou contrebandiers plus aisés utilisaient volontiers ce point d’accès pour faire passer de la marchandise en fraude ou s’échapper discrètement de la Lune des contrebandiers.
Lobo jeta un regard vers le rodien puis vers la ruelle sombre dont il était sorti, à la couverture gémissante qui remua faiblement et lâcha un dernier soupir, elle n’accorda pas un regard. L’espace d’un instant, elle se dit que ça aurait tout aussi bien pus être elle… mais dans ce cas, personne n’aurait eu d’égard pour elle alors pourquoi perdre son temps ?
Dans la fosse, il n’y avait rien, à sa connaissance, susceptible d’intéresser un type comme le rodien et la curiosité se fit plus forte. Elle se dégagea en hâte des couvertures, saisit sa vibro-lame courte usée et s’enfonça dans la ruelle…
Un homme en robe longue gisait entre un conteneur vide et une porte condamnée, il y avait quelque chose d’étrange dans ce spectacle. Lobo était habituée à la vue de la mort mais ce personnage la semblait … déplacé, comme s’il se trouvait à un endroit où il n’aurait pas dus être. Pourtant, il était bien là, la jeune fille approcha et donna un petit coup de pied dans le cadavre. Pas de réaction. D’ordinaire, elle se serait jetée sur le corps de l’homme et lui aurait vidé les poches mais elle ressentait en cet instant une crainte révérencieuse qui la paralysait.
L’homme remua faiblement… sans réfléchir Lobo saisit sa vibro-lame à deux mains et l’enfonça jusqu’à la garde dans le cœur de l’homme… L’être se contracta puis mourut. C’est alors qu’elle l’aperçu, attaché à sa ceinture, elle n’en avait jamais vu mais en avait entendu parler autour des feux ou dans les bars, à ce qu’on disait chacun était unique et valait une véritable fortune. Glissant sa vibro-lame dans son fourreau, Lobo s’empara du petit objet cylindrique et l’examina attentivement : un manche noir tel du marbre et un bouton marron, semblable à du bois, incrusté dans la poignée étaient les seuls composants visibles. L’espace d’un instant, elle fut tentée d’appuyer sur le bouton, pour être sur… puis elle se ravisa.
Accrochant le sabre laser à sa propre ceinture, elle entreprit de fouiller le reste du cadavre et comprit vite que le sabre serait sa seule prise de la journée : l’homme ne possédait qu’un holocom cassé et pas un seul crédit.
Soudain, une idée lui traversa l’esprit se pouvait-il que … ? Non, il ne pouvait s’agir d’un Jedi, aucun Jedi ne viendrait dans la fosse et aucun chasseur de prime du genre du rodien n’aurait été capable d’en venir à bout. L’homme l’avait sûrement lui-même volé, pourtant il ressemblait drôlement aux descriptions qu’elle en avait entendu… Peu importe ce qui était fait, était fait. Elle se redressa et se dirigea vers la sortie de la ruelle… A mis chemin, elle s’arrêta net : un vieil homme, si elle en jugeait par sa barbe, lui barrait le chemin, les points sur les hanches, un sourire rassurant que Lobo n’aimait pas du tout étendu sur ses lèvres.
« - Eh bien, en voilà une jeune jedi ! » lança-t-il.
Il fallut quelques secondes à la jeune fille pour comprendre de quoi il lui parlait, puis elle se rappela que le sabre laser reposait bien en évidence sur sa cuisse… Elle hésita : si elle disait la vérité il y avait de grande chance que l’homme lui prenne le sabre et si elle mentait, son mensonge ne ferait pas long feu quand il faudrait en venir aux armes… néanmoins il restait quand même une mince chance que l’individu la croit et préfère repartir…
« - Oui et vous feriez mieux de partir, je ne suis pas ici pour m’amuser ! » répondit-elle avec juste ce qu’il fallait de sous-entendus.
« - Oh, oh, voyez-vous ça. Une jeune jedi en mission, hein ? Sauf que tu n’es pas une Jedi, tu n’as pas plus de 15 ans, à cet age les apprentis n’ont pas de vrais sabre laser, si t’en es que tu en sois une, ce dont je doute si j’en juge par tes vêtements. Ceci dit, le bluff aurait pu fonctionner, je ne t’en veux pas. »
Lobo ne s’était pas attendu à ça, cet homme en savait plus long qu’elle sur les Jedis et il n’avait eu aucun mal à voir clair dans son mensonge… Ces chances de sortir de la ruelle avec le sabre diminuaient de seconde en seconde, tandis qu’elle réfléchissait à toute vitesse pour trouver quelque chose à répondre, l’homme s’approcha.
« - Ca fait quelques temps que je te cherche déjà, il y a beaucoup de vie sur cette lune et il est difficile de repérer quelqu’un en particulier… Ma joie aurait été plus grande si ma première vision de toi ne fusse pas une jeune fille plongeant son poignard dans un mourrant mais la vie est rude sur Nar Shaddaa et ça aussi je suis prêt à te le pardonner. »
Ainsi, il l’observait depuis quelques temps déjà, ça expliquait qu’il sache pour le sabre mais pas qu’il la cherche et c’était de plus en plus bizarre : Lobo détestait ce genre de situation : Pour elle, il n’y avait que deux types de personnes : les utiles et les nuisibles et elle n’arrivait pas à décider à quelle catégorie il appartenait.
« - Je ne suis pas ton ennemi, dit-il avec un sourire comme s’il avait lu dans ses pensées, je suis le propriétaire de ce sabre, cet homme était une doublure, je suspectais qu’on en ait après ma vie, malheureusement j’ai échoué dans sa protection.
- Si vous vouliez vraiment le protéger pourquoi lui donner votre sabre et votre toge ? Je pense que vous vouliez qu’il meure ! Comme ça, vous pourrez continuer à mener votre petite vie tranquille ! Vous l’avez dis, la vie est rude sur Nar Shaddaa.
Piquante et vive d’esprit, le genre d’esprit qu’on ne domine pas facilement, pensa le vieil homme avec un sourire… mais à quoi donc s’était-il attendu ?
- Tu n’as pas complètement tord jeune fille, mais sa mort n’a jamais fais parti de mes plans et j’avais besoin de pouvoir vadrouiller en paix pour te trouver… Mais dans un sens c’est toi qui m’as trouvé.
Lobo n’était pas sur de comprendre et à vrai dire elle s’en fichait : l’heure était venue de quitter les lieux. Mieux valait ne pas s’embarquer dans des affaires trop compliquées : jusque là, ce principe avait le mérite de l’avoir gardé en vie.
« - Je me fiche que vous me cherchiez mais je ne veux pas d’ennui alors je vais vous rendre le sabre et on en reste la ! OK ?! »
- Tu n’es pas curieuse de savoir pourquoi je te cherche ?
- La curiosité, c’est bon pour mourir vite, j’en sais suffisamment. Alors, vous êtes d’accord ?! Sinon je m’en vais avec le sabre.
- Si tu es si sure de pouvoir t’échapper avec mon sabre, pourquoi me proposer de me le rendre ? Tu devrais pouvoir en tirer un très bon prix… Peut-être même assez pour quitter cette planète.
- Question de risques : J’en prend moins en ne vous affrontant pas, mais si je dois le faire de toutes les manières autant que je le fasse en gardant le sabre !
- Tu pourrais aussi écouter ce que j’ai à dire et choisir après de partir ou de rester. De cette façon, tu ne prendrais aucun risque, je suis même prêt à te payer le billet de sortie pour quitter cette lune. Alors, qu’en dis-tu ? »
Lobo hésita un instant, c’était trop beau pour être aussi simple, certes les Jedis étaient réputés pour agir de façon étrange mais la jeune Twi’lek ne voyait aucune raison pour que ce vieillard l’aide à partir d’ici… Néanmoins, la situation étant critique cette offre devenait trop tentante, même s’il s’agissait d’un piège.
« - D’accord, j’écoute ce que vous avez à dire et après vous m’aidez à partir d’ici !
- C’est entendu. Suis moi, je ne tiens pas à rester trop prêt de l’endroit ou je suis censé être mort. »
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La détonation caractéristique d’un blaster fit vibrer l’air et une couverture remua faiblement à coté de Lobo. Elle sursauta à peine, les règlements de comptes étaient monnaie courante par ici … La seule question qui demeurait c’était « combien ? ». Combien de corps gisaient morts et combien le contenu de leurs poches pouvait rapporter au premier qui les découvrirait ?
On pouvait se faire pas mal avec quelques cadavres, certains « chercheurs » des hautes sphères offraient de véritables petites fortunes pour ces restes de moins que rien. C’était ça, les bas quartiers de Nar Shaddaa : des contacts, des combines, des chiffres… les principes qui faisaient d’ordinaire une société respectable avait été perdus entre deux poubelles depuis longtemps, ici la vie ça ne comptait pas, pas quand abattre un réfugié malade revenait moins cher que d’acheter une cible.
La plupart des gens que connaissait Lobo aurait vendu père et mère pour une poignée de crédits, à vrai dire elle-même n’aurait pas hésité une seconde s’ils ne l’avaient pas pris de vitesse. A huit ans, les parents de Lobo avaient estimé que le meilleur avenir possible pour leur fille était la danse, pas vraiment original pour une Twi’lek mais les Hutts avaient offert suffisamment pour effacer toute hésitation semblait-il… Quoi qu’il en soit, ce fameux destin ne s’était jamais réalisé et encore aujourd’hui Lobo ignorait si elle devait sans réjouir ou le regretter : à peine arrivée sur la Lune des contrebandiers, Booza, le Hutt qui avait réglé la facture s’était fait bousillé, ce crétin visqueux avait trouvé intelligent d’oublier de payer un IG, le genre d’âneries qu’on ne fait pas deux fois dans une vie, fusse-t-on hutt. Réduit à l’état de purée, il lui était difficile de s’intéresser à la danse. Lobo avait profité du bordel innommable qui avait suivis la mort tragique de son geôlier pour s’enfuir.
Le moins qu’on puisse dire c’est que la vie sur Nar Shaddaa est loin d’être rose, alors quand vous avez huit ans, pas un crédit en poche et pas plus de vêtement qu’un wookie, ça devient réellement compliqué.
Pourtant, elle était toujours là, cinq années standards c’était écoulées depuis la mort de sa limace de maître, une gamine perdue dans un monde sans pitié, Lobo n’était pas naïve et savait qu’elle ne devait sa survie qu’à deux choses : sa volonté et la chance. Un homme lui avait dis un jour : «Pour vivre comme tu le fais, il faut avoir un sacré instinct de survie ou beaucoup de chance, à moins que ce ne soit la Force ? » Lobo n’avait aucun idée de ce que pouvait être la Force, en revanche l’homme s’était révélé être un joli coup : 70 crédits dans les poche et un médaillon étrange. Ce stupide médaillon n’avait en lui-même aucune valeur mais il avait appartenu au premier homme qu’elle avait tué et en un sens il était important. Ce n’est pas le genre de choses qui s’offre le luxe d’une explication concrète, on le sent et c’est tout. Avec le temps, Lobo avait compris que la discrétion et la rapidité seraient ses alliées les plus sures, ajouter à cela l’agilité naturelle d’une enfant de son age, à 13 ans Lobo possédait déjà un corps apte à se défendre et un esprit rusé.
La jeune fille leva les yeux et aperçu Nal Hutta, vue d’ici, entre deux gratte-ciels miteux, cette planète avait des airs de paradis… Le « Glorieux joyeux » n’offrait aucun paysage qui ressembla de prêt ou de loin à un monde agréable : des spatio-ports, des buildings, des quartiers qui ressemblaient plus à des arènes pour les gangs locaux qu’à de véritables lieux de résidences… Néanmoins, Lobo ne détestait pas cette lune, quand on se résignait à y vivre, se ballet de vie et de mort qui la composait avait quelque chose de rassurant : comme s’il était possible de se confondre dans ce décor, à l’abris comme dans les bras d’une mère, une mère sans pitié, certes, mais une mère quand même.
Le tueur se glissa hors des ombres de la ruelle et apparut à la faible lueur que dispensait les phares d’un vieux speeder en ruine. Lobo arrivait à peine à distinguer ses traits : un rodien, elle en était sur, l’individu glissa son blaster fumant dans un holster nickel et balaya la place du regard.
Il ne voyait rien, à sa gauche une barrière déglinguée empêchait les clodos de la fosse de tomber encore plus bas, à sa droite un foutoir composé de morceaux de vaisseaux et de couvertures devait servir d’abris à quelques dépravés… Rien qui ne mérita vraiment son attention.
Il posa sa main sur la crosse de son blaster dernier cri et fut rassuré de le sentir sous ses doigts, prêt à prendre une nouvelle vie si l’envie lui en prenait.
Quelque chose remua sous une des couvertures, vif comme l’éclair il dégaina et tira trois fois « Bswoo, bswoo, bswoo ! », la chose qui avait bougé était morte avant d’avoir compris ce qui se passait. Gulwi se félicita intérieurement de son adresse et le sentiment de puissance qui l’enivrait à chaque nouveau meurtre revint encore une fois, comme il aurait aimé que d’autres habitants essayent de l’arrêter, essayer seulement… Il les aurait tous carbonisé sur place ! Pour ça, la fosse était le terrain de chasse idéal, tout le monde se foutait bien de ce qui s’y passait tant que ça ne remontait pas dans les quartiers supérieurs.
Après avoir attendu une minute que quelqu’un d’autre se montre il dut se résigner et reparti vers Luji’tel, un bar miteux de la fosse. Le propriétaire, un trandoshan à l’age avancé organisait des passages vers les docks pour la « modique » somme de 2 000 crédits, autant dire qu’aucun habitant de la fosse n’en sortirait par ce moyen mais certains chasseurs de primes ou contrebandiers plus aisés utilisaient volontiers ce point d’accès pour faire passer de la marchandise en fraude ou s’échapper discrètement de la Lune des contrebandiers.
Lobo jeta un regard vers le rodien puis vers la ruelle sombre dont il était sorti, à la couverture gémissante qui remua faiblement et lâcha un dernier soupir, elle n’accorda pas un regard. L’espace d’un instant, elle se dit que ça aurait tout aussi bien pus être elle… mais dans ce cas, personne n’aurait eu d’égard pour elle alors pourquoi perdre son temps ?
Dans la fosse, il n’y avait rien, à sa connaissance, susceptible d’intéresser un type comme le rodien et la curiosité se fit plus forte. Elle se dégagea en hâte des couvertures, saisit sa vibro-lame courte usée et s’enfonça dans la ruelle…
Un homme en robe longue gisait entre un conteneur vide et une porte condamnée, il y avait quelque chose d’étrange dans ce spectacle. Lobo était habituée à la vue de la mort mais ce personnage la semblait … déplacé, comme s’il se trouvait à un endroit où il n’aurait pas dus être. Pourtant, il était bien là, la jeune fille approcha et donna un petit coup de pied dans le cadavre. Pas de réaction. D’ordinaire, elle se serait jetée sur le corps de l’homme et lui aurait vidé les poches mais elle ressentait en cet instant une crainte révérencieuse qui la paralysait.
L’homme remua faiblement… sans réfléchir Lobo saisit sa vibro-lame à deux mains et l’enfonça jusqu’à la garde dans le cœur de l’homme… L’être se contracta puis mourut. C’est alors qu’elle l’aperçu, attaché à sa ceinture, elle n’en avait jamais vu mais en avait entendu parler autour des feux ou dans les bars, à ce qu’on disait chacun était unique et valait une véritable fortune. Glissant sa vibro-lame dans son fourreau, Lobo s’empara du petit objet cylindrique et l’examina attentivement : un manche noir tel du marbre et un bouton marron, semblable à du bois, incrusté dans la poignée étaient les seuls composants visibles. L’espace d’un instant, elle fut tentée d’appuyer sur le bouton, pour être sur… puis elle se ravisa.
Accrochant le sabre laser à sa propre ceinture, elle entreprit de fouiller le reste du cadavre et comprit vite que le sabre serait sa seule prise de la journée : l’homme ne possédait qu’un holocom cassé et pas un seul crédit.
Soudain, une idée lui traversa l’esprit se pouvait-il que … ? Non, il ne pouvait s’agir d’un Jedi, aucun Jedi ne viendrait dans la fosse et aucun chasseur de prime du genre du rodien n’aurait été capable d’en venir à bout. L’homme l’avait sûrement lui-même volé, pourtant il ressemblait drôlement aux descriptions qu’elle en avait entendu… Peu importe ce qui était fait, était fait. Elle se redressa et se dirigea vers la sortie de la ruelle… A mis chemin, elle s’arrêta net : un vieil homme, si elle en jugeait par sa barbe, lui barrait le chemin, les points sur les hanches, un sourire rassurant que Lobo n’aimait pas du tout étendu sur ses lèvres.
« - Eh bien, en voilà une jeune jedi ! » lança-t-il.
Il fallut quelques secondes à la jeune fille pour comprendre de quoi il lui parlait, puis elle se rappela que le sabre laser reposait bien en évidence sur sa cuisse… Elle hésita : si elle disait la vérité il y avait de grande chance que l’homme lui prenne le sabre et si elle mentait, son mensonge ne ferait pas long feu quand il faudrait en venir aux armes… néanmoins il restait quand même une mince chance que l’individu la croit et préfère repartir…
« - Oui et vous feriez mieux de partir, je ne suis pas ici pour m’amuser ! » répondit-elle avec juste ce qu’il fallait de sous-entendus.
« - Oh, oh, voyez-vous ça. Une jeune jedi en mission, hein ? Sauf que tu n’es pas une Jedi, tu n’as pas plus de 15 ans, à cet age les apprentis n’ont pas de vrais sabre laser, si t’en es que tu en sois une, ce dont je doute si j’en juge par tes vêtements. Ceci dit, le bluff aurait pu fonctionner, je ne t’en veux pas. »
Lobo ne s’était pas attendu à ça, cet homme en savait plus long qu’elle sur les Jedis et il n’avait eu aucun mal à voir clair dans son mensonge… Ces chances de sortir de la ruelle avec le sabre diminuaient de seconde en seconde, tandis qu’elle réfléchissait à toute vitesse pour trouver quelque chose à répondre, l’homme s’approcha.
« - Ca fait quelques temps que je te cherche déjà, il y a beaucoup de vie sur cette lune et il est difficile de repérer quelqu’un en particulier… Ma joie aurait été plus grande si ma première vision de toi ne fusse pas une jeune fille plongeant son poignard dans un mourrant mais la vie est rude sur Nar Shaddaa et ça aussi je suis prêt à te le pardonner. »
Ainsi, il l’observait depuis quelques temps déjà, ça expliquait qu’il sache pour le sabre mais pas qu’il la cherche et c’était de plus en plus bizarre : Lobo détestait ce genre de situation : Pour elle, il n’y avait que deux types de personnes : les utiles et les nuisibles et elle n’arrivait pas à décider à quelle catégorie il appartenait.
« - Je ne suis pas ton ennemi, dit-il avec un sourire comme s’il avait lu dans ses pensées, je suis le propriétaire de ce sabre, cet homme était une doublure, je suspectais qu’on en ait après ma vie, malheureusement j’ai échoué dans sa protection.
- Si vous vouliez vraiment le protéger pourquoi lui donner votre sabre et votre toge ? Je pense que vous vouliez qu’il meure ! Comme ça, vous pourrez continuer à mener votre petite vie tranquille ! Vous l’avez dis, la vie est rude sur Nar Shaddaa.
Piquante et vive d’esprit, le genre d’esprit qu’on ne domine pas facilement, pensa le vieil homme avec un sourire… mais à quoi donc s’était-il attendu ?
- Tu n’as pas complètement tord jeune fille, mais sa mort n’a jamais fais parti de mes plans et j’avais besoin de pouvoir vadrouiller en paix pour te trouver… Mais dans un sens c’est toi qui m’as trouvé.
Lobo n’était pas sur de comprendre et à vrai dire elle s’en fichait : l’heure était venue de quitter les lieux. Mieux valait ne pas s’embarquer dans des affaires trop compliquées : jusque là, ce principe avait le mérite de l’avoir gardé en vie.
« - Je me fiche que vous me cherchiez mais je ne veux pas d’ennui alors je vais vous rendre le sabre et on en reste la ! OK ?! »
- Tu n’es pas curieuse de savoir pourquoi je te cherche ?
- La curiosité, c’est bon pour mourir vite, j’en sais suffisamment. Alors, vous êtes d’accord ?! Sinon je m’en vais avec le sabre.
- Si tu es si sure de pouvoir t’échapper avec mon sabre, pourquoi me proposer de me le rendre ? Tu devrais pouvoir en tirer un très bon prix… Peut-être même assez pour quitter cette planète.
- Question de risques : J’en prend moins en ne vous affrontant pas, mais si je dois le faire de toutes les manières autant que je le fasse en gardant le sabre !
- Tu pourrais aussi écouter ce que j’ai à dire et choisir après de partir ou de rester. De cette façon, tu ne prendrais aucun risque, je suis même prêt à te payer le billet de sortie pour quitter cette lune. Alors, qu’en dis-tu ? »
Lobo hésita un instant, c’était trop beau pour être aussi simple, certes les Jedis étaient réputés pour agir de façon étrange mais la jeune Twi’lek ne voyait aucune raison pour que ce vieillard l’aide à partir d’ici… Néanmoins, la situation étant critique cette offre devenait trop tentante, même s’il s’agissait d’un piège.
« - D’accord, j’écoute ce que vous avez à dire et après vous m’aidez à partir d’ici !
- C’est entendu. Suis moi, je ne tiens pas à rester trop prêt de l’endroit ou je suis censé être mort. »
Dernière édition par Hiztaar le Lun 25 Fév - 22:02, édité 5 fois
Nihilus- Explorateur
- Nombre de messages : 8
Date d'inscription : 23/01/2008
Re: [BG] Lobo
Lobo jeta un dernier regard autour d’elle et suivit l’homme. Ils traversèrent une partie de la fosse jusqu’à un appartement abandonné, les lieux étaient sombres et humides, seulement éclairés par une lampe grésillante et faiblarde, elle aurait tout aussi bien pu se trouver dans un cargo dérivant dans l’espace.
« - C’est ici que vous vivez ? Vous, un Jedi ?
- Un Jedi n’a pas d’attache, ce lieu n’est pas chez moi mais il me sert de cache pour un temps.
- Pour moi, un lieu qui assure une certaine protection et dans lequel on revient régulièrement c’est assez proche d’un « chez soi » !
- Je n’ai pas de liens avec cet endroit. Bien, es-tu prête à entendre ce que j’ai à te dire ?
- Oui, allez-y et n’oubliez pas : après vous me payerez le voyage pour partir d’ici.
- J’ai dis que je t’aiderais à partir d’ici, c’est différent mais ne t’inquiète pas je tiendrais parole. Ajouta-t-il pour couper court aux protestations de la jeune Twi’lek, il s’assit sur une vielle caisse et observa Lobo. Comment t’appelle-tu ? »
Lobo hésita, elle ne voyait pas en quoi mentir l’aiderait, elle opta donc pour la vérité :
« - Lobo.
- Juste Lobo ?
- Oui.
- Depuis combien de temps es-tu ici ? Toute seule ?
- Ca fait cinq ans, en gros, je n’ai pas compté exactement, l’interrogatoire est terminé ?
- Désolé, je ne voulais pas te froisser mais c’est important pour ton avenir. »
La jeune Twi’lek sentit la colère monter en elle, la dernière fois qu’elle avait entendu parler quelqu’un de son avenir ses parents la vendaient aux Hutts. Une chose était certaine si ce Jedi essayait de lui faire un coup du même genre, elle le tuerait … ou mourrait en essayant ! Hors de question de recommencer la même histoire, la gentille fillette de huit ans était morte depuis longtemps.
« - Je sens quelque chose en toi, Lobo, je l’ai sentis dès que je suis arrivé sur cette lune, un murmure tout d’abord et maintenant je sais que c’est de toi qu’il venait, ta survie n’est pas due à la chance, la Force est avec toi.
- La Force ? »
La question était sortie toute seule, sa curiosité ranimée, elle n’avait jamais compris ce qu’était la Force et personne n’avait été capable de lui expliquer. Pour elle, ça avait tout l’air d’un personnage mystique qui dirigeait l’univers d’ « ailleurs ».
« - Oui, la Force, elle est partout et relie tout, certains êtres son capable de la percevoir et de l’affecter.
- Comme vous, les jedis le peuvent n’est-ce pas ?
- Oui, c’est exact, et toi aussi Lobo.
- Moi ? Non, j’en suis incapable, il y un instant j’ignorai encore de quoi il s’agissait !
- La Force est avec toi, Lobo, je n’ai pas de doute à ce sujet. Le fait que tu ne t’en rendes pas compte ne veut pas dire que tu en es incapable, avec le temps, tu apprendras à mieux la sentir et à t’en servir de façon consciente.
- Et on peut s’en servir pour faire quoi ? Demanda-t-elle son intérêt éveillé.
- La Force peut-être dangereuse, il est de notre devoir, à nous Jedis, de former et de guider les héritiers de ce pouvoir pour qu’ils l’utilisent avec sagesse.
- C’est ça que vous voulez ? M’apprendre à utiliser la Force ?
- Oui, tu es âgée mais en ces temps de guerre je crois qu’il est de mon devoir de t’offrir cet enseignement.
- Et…. Qu’est-ce que je devrais faire en échange ?
- Rien, un maître et son apprenti sont liés par des liens bien plus forts qu’un simple échange de bons procédés. »
Lobo se raidit, exactement ce qu’elle craignait : ça puait l’arnaque à plein nez, c’était la seconde étape : il voulait lui imposé un nouveau « maître » pour son avenir. Il ne restait plus qu’une chose à faire : s’arranger pour que le Jedi tienne parole et l’aide à quitter Nar Shaddaa … Et filer le plus vite possible !
« - Très bien, je vous ai écouté ! Maintenant à vous de tenir parole ! »
Le Jedi hésitait, elle le voyait, il n’était pas sur de ce que sa signifiait et elle devrait procéder avec prudence.
« - Si tu es d’accord, nous nous procurons un vaisseau et voyagerons quelques temps, l’Empire chasse et tue tous les Jedis, nous devrons faire preuve de discrétion.
- Très bien. Je vais aller chercher mes affaires et je reviendrais ici !
- Tu acceptes donc ma proposition ? »
A peine eu-t-il posé la question, qu’elle avait filé par la porte avec un « Oui, oui ! » dont il ne pouvait s’empêcher de douter. Une fillette élevée dans un des trous les plus sombres de la galaxie à coup de poignards et indépendante pouvait-elle réellement être formée ? Elle en avait certainement vue plus que beaucoup de gens, elle avait du apprendre à négliger la valeur de la vie pour préserver la sienne… jamais encore, l’homme n’avait été confronté à pareil difficultés. Former un être si volontaire et porteur d’un passé si cruel semblait impossible, pourtant la Force l’avait mis sur son chemin et il ne doutait pas que ce soit pour une bonne raison… A quelques centaines de mètres de là, Lobo poussa les portes du Luji’tel et pénétra dans le bar. Comme partout dans la fosse, l’ambiance était sombre et inquiétante, bien loin des bars animés de la ville haute le Luji’tel n’avait ni danseuses ni musiciens, les seuls bruits qu’on entendait étaient ceux des conversations tenues à voix basses et le tintements des verres. Lobo s’approcha du comptoir, en plus d’être vieux le tenancier Trandoshan était presque aveugle, raison pour laquelle disait-on il avait abandonné la chasse et la « Gardienne des points » depuis des années.
« - C’est pas un bar pour les gamins, dégage ! » l’accueillit-il, attirant sur eux le regard d’un rodien accoudé au bar.
Lobo le reconnut immédiatement : le tueur.
Heureusement, il ne savait pas qu’elle l’avait vus accomplir sa sale besogne et tuer le gars sous les couvertures, aussi fit-elle semblant de ne pas le voir.
Elle reporta son attention sur le trandoshan qui ne la reconnaissait visiblement pas.
« - Gruvir, c’est moi, Lobo, tu te souviens la …
- Ah ! Oui, évidemment. Coupa-t-il de sa voix reptilienne. La jeune danseuse qui m’avait dépanné. Qu’est-ce que je te sers ? Et n’oublie pas les crédits, ne crois pas que c’est parce qu’on a travaillé ensemble que tu peux consommer à l’œil… »
Gruvir plissa ses yeux pour tenter de mieux distinguer la jeune Twi’lek, l’effet était plutôt réussi mais Lobo avait l’habitude des menaces et celle-ci n’était pas la pire dont elle ait fait l’objet.
« - Justement, je viens parler affaire. Je veux emprunter la « porte de derrière ».
- Pour ça, ma petite il faut payer ! Et je doute que tu ais les moyens !
- Détrompe-toi, t’as pas un endroit plus discret ?
- Hum … J’espère que ça en vaut la peine. »
Gruvir abandonna le verre qu’il nettoyait sur le comptoir et disparut par la porte de derrière, Lobo contourna l’obstacle et le suivit. L’arrière boutique était aussi crade que le reste, heureusement avec un peu de chance elle aurait quitté cette planète avant que Nal Hutta obscurcisse de nouveau le ciel.
« - Alors ? Tu as ce qu’il faut ? C’d’2 000 crédits pour quitter la fosse. Annonça-t-il d’un ton qui n’engageait pas aux négociations.
- J’ai ça. Il est authentique et son propriétaire ne viendra pas le réclamer tu peux en tirer 5 000 ou 6 000 crédits au moins en le revendant, moi tout ce qu’i m’importe c’est de quitter cette maudite lune ! J’t’en demande que 3 000 crédits.
- Et qu’est-ce que c’est que ça ? Demanda-t-il en regardant l’objet cylindrique que lui montrait Lobo.
- Un authentique sabre laser ! »
D’un geste, elle appuya sur le bouton incrusté et une lame verte émeraude jaillit du manche, l’arme était beaucoup plus difficile à contrôler qu’elle ne le pensait, ses vibrations imprévisibles et violentes rendaient un maniement précis impossible, cependant elle lui semblait aussi d’une très grande élégance, comme si la mort pouvait être moins laide rependue avec une telle arme.
Gruvir ne cacha pas son intérêt : après un bref mouvement de recul il observait désormais l’arme avec une très grande attention : Lobo sut qu’elle avait gagné, l’envie se lisait déjà dans les yeux blanchis du trandoshan.
« - Une place dans le prochain cargo et 1 000 crédits et il est à vous !
- Et pourquoi je ne le prendrai pas simplement sur ton cadavre ?
- Pour trois raisons : La première c’est que vous ne savez pas si je sais m’en servir ou pas, la deuxième c’est que vous êtes pratiquement aveugle et que je ne suis pas aussi faible que vous le pensez ! J’ai survécu ici pendant cinq ans, je sais me défendre. La troisième raison c’est que quelques crédits et une place dans votre cargo sont un prix négligeable pour une telle merveille et quelqu’un dans votre position.
- Hum… Très bien, le prochain cargo part ce soir, direction Tatooine, ça te va ? Donne moi le sabre, je te donnerai les crédits quand on embarquera.
- C’est ça et le cargo m’oubliera ? Non, je vous donnerai le sabre et vous les crédits quand on sera tous les deux dans le vaisseau.
- Très bien ! Très bien ! Alors, rendez-vous au hangar G-12 prêt de l’ancien astroport, ce soir au passage de Nal Hutta.
- Ca marche ! »
Enfin … Bientôt, elle allait quitter Nar Shaddaa et cette fosse répugnante… Elle n’aurait pas de regret. Elle avait appris beaucoup de choses ici et paradoxalement celle-ci était une des premières : Pas de regret, pas de regard en arrière, pas d’attache. Elle se rendit directement au hangar G-12 et attendit en contemplant Nal Hutta. Depuis toujours Nal Hutta lui avait semblé être le bout du monde, la destination impossible, le rêve qui ne se réaliserait jamais, aujourd’hui… cette planète lui semblait déjà appartenir au passé, comme un but qu’elle se serait fixée et qui finalement n’était pas digne d’elle. Elle n’avait pas repensé au Jedi depuis qu’elle l’avait quitté. Etait-ce une trahison ? Non, elle n’avait finalement pas convenu de lui rendre le sabre et d’une certaine façon, il l’avait aider à quitter Nar Shaddaa : Tout le monde avait fait sa part.
Le cargo s’éleva dans la pénombre, bientôt Nal Hutta obscurcirait complètement le ciel et les dockers payer deux crédits pour un cycle standard reprendraient le travail. L’homme encapuchonné suivit le vaisseau des yeux jusqu’à ce qu’il échappe à son regard, empruntant l’étroit passage dans le bouclier énergétique qui lui permettrait de quitter définitivement le « Glorieux Joyeux ». Finalement, il l’avait senti lui aussi : à ces volontés la, on n’impose pas de maître, il lui avait montré qu’un autre chemin pouvait exister pour elle, autre que celui d’une fille des rues … mais l’emprunterait-elle un jour ? Un vieux maître Jedi avait dis un jour : « Difficile à lire, l’avenir est. », il n’aurait pas pu trouvé meilleure expression.
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Tchuss et merci de m'avoir lu,
Nihilus
Dernière édition par le Jeu 24 Jan - 17:48, édité 5 fois
Nihilus- Explorateur
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Date d'inscription : 23/01/2008
Re: [BG] Lobo
très BG ^^
Quilan le lumineux- Explorateur
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