BG: Souvenirs qui passent...
3 participants
Page 1 sur 1
BG: Souvenirs qui passent...
Je me rappel de mon enfance dans les rues, pas de ma famille, du moins pas avant mes 11 ans, d'ou je viens qui je suis ? le passé reste un mystère...
En fait, pour survivre dans la cité, il me fallait voler, être rapide et endurant, ce que je faisait avec dexterité, refusant de faire partie d'un gang, j'excellais dans la technique de fuite et de dissimulation.
Un matin, au marché, j'avise un fermier, une bourse pleine, il venait sûrement de vendre sa récolte...Mon plan en tête, simple comme d'habitude, je me lance et ...je me retrouve saisi, agrippé, ligoté...
Je n'ai rien vu! Que s'est il passé, j'ai pourtant exécuté cette action des dizaines, des centaines de fois.
Bref je me retrouve au sol, entre les jambes de ce paysan à l'apparence courtaude qui me dévisage et me palpe les bras, les flancs, sans ménagement.
Je me souviens encore de sa voix, profonde, calme, presque ténébreuse :
"Petit tu as deux solutions, soit je te remet à la Milice... soit tu m'accompagnes à la ferme car j'ai besoin d'un aide; tu as une minute pour te décider"
Que pouvais je faire? De plus je pensais bien pouvoir lui échapper plus tard et rejoindre ma planque. J'acceptais donc son offre d'embauche...hé hé!
En fait rien ne s'est passé comme je le prévoyais, le bonhomme était un ancien soldat, et il m'a traité comme un prisonnier de guerre...
Au bout de quelques mois, ma vie me paraissant plus acceptable à la ferme que dans la rue, cela du se ressentir dans mon attitude car il me lâcha la bride et décida même de me former à l'art du combat à main nue.
Les travaux des champs me dotèrent d'une bonne musculature et mon passé me permis de rester vif et énergique.
A l’aube de mes 17 ans, le vieil homme mourut, me laissant maître de la petite ferme, je pleurais un père, un maître, un héros...
Les saisons, noires de solitude passèrent, entrecoupées par mes visites dans une petite mission, sorte d’orphelinat local, où de gentils et très discrets moines, enfin je pense que c’était leur origine, acceptais mes heures de bénévolat et me récompensaient en perfectionnant les leçons de self combat donnée par mon ancien mentor.
Ayant atteint mes 21 ans, je ne pouvais plus tenir en place, j’ai vendu la ferme et je suis parti à l'aventure, me jurant de devenir un homme qui aurait pu lui faire honneur, un homme dont il aurait pu être fier, si la mort ne me l’avait pas arraché si tôt.
Aujourd’hui, je porte en mon coeur son souvenir et dans mon esprit les promesses de suivre la voie qu’il a sut me faire découvrir et qui ont fait de moi un curieux, itinérant, toujours à la recherche de son avenir ou d’une cause à embrasser.
En fait, pour survivre dans la cité, il me fallait voler, être rapide et endurant, ce que je faisait avec dexterité, refusant de faire partie d'un gang, j'excellais dans la technique de fuite et de dissimulation.
Un matin, au marché, j'avise un fermier, une bourse pleine, il venait sûrement de vendre sa récolte...Mon plan en tête, simple comme d'habitude, je me lance et ...je me retrouve saisi, agrippé, ligoté...
Je n'ai rien vu! Que s'est il passé, j'ai pourtant exécuté cette action des dizaines, des centaines de fois.
Bref je me retrouve au sol, entre les jambes de ce paysan à l'apparence courtaude qui me dévisage et me palpe les bras, les flancs, sans ménagement.
Je me souviens encore de sa voix, profonde, calme, presque ténébreuse :
"Petit tu as deux solutions, soit je te remet à la Milice... soit tu m'accompagnes à la ferme car j'ai besoin d'un aide; tu as une minute pour te décider"
Que pouvais je faire? De plus je pensais bien pouvoir lui échapper plus tard et rejoindre ma planque. J'acceptais donc son offre d'embauche...hé hé!
En fait rien ne s'est passé comme je le prévoyais, le bonhomme était un ancien soldat, et il m'a traité comme un prisonnier de guerre...
Au bout de quelques mois, ma vie me paraissant plus acceptable à la ferme que dans la rue, cela du se ressentir dans mon attitude car il me lâcha la bride et décida même de me former à l'art du combat à main nue.
Les travaux des champs me dotèrent d'une bonne musculature et mon passé me permis de rester vif et énergique.
A l’aube de mes 17 ans, le vieil homme mourut, me laissant maître de la petite ferme, je pleurais un père, un maître, un héros...
Les saisons, noires de solitude passèrent, entrecoupées par mes visites dans une petite mission, sorte d’orphelinat local, où de gentils et très discrets moines, enfin je pense que c’était leur origine, acceptais mes heures de bénévolat et me récompensaient en perfectionnant les leçons de self combat donnée par mon ancien mentor.
Ayant atteint mes 21 ans, je ne pouvais plus tenir en place, j’ai vendu la ferme et je suis parti à l'aventure, me jurant de devenir un homme qui aurait pu lui faire honneur, un homme dont il aurait pu être fier, si la mort ne me l’avait pas arraché si tôt.
Aujourd’hui, je porte en mon coeur son souvenir et dans mon esprit les promesses de suivre la voie qu’il a sut me faire découvrir et qui ont fait de moi un curieux, itinérant, toujours à la recherche de son avenir ou d’une cause à embrasser.
Krull- Explorateur
- Nombre de messages : 1
Localisation : Paris...enfin, tout a côté
Date d'inscription : 13/07/2007
Re: BG: Souvenirs qui passent...
Pour sur validé... même si a mon gout il manque le nom de ton personnage...
Enfin c'est bon on découvrira ca in game
Enfin c'est bon on découvrira ca in game
Manix- Maître de Jeu
- Nombre de messages : 234
Age : 41
Localisation : Toulouse. (mad'n'too loose)
Date d'inscription : 24/02/2007
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum